Les métiers les plus à risque face à l’Intelligence Artificielle

Sans surprise, ce sont les métiers administratifs et de bureau qui arrivent en haut du classement. Assistants administratifs, agents de saisie, standardistes, personnel de support. Pourquoi ? Parce que ce sont des tâches répétitives, structurées, encadrées par des règles.

L’IA, ici, est déjà active. Elle trie les mails, rédige les comptes-rendus, planifie les rendez-vous. Et elle le fait sans pause, sans fatigue, sans erreur de frappe.

D’après l’Organisation Internationale du Travail, dans ces fonctions de back-office, jusqu’à 80 % des tâches sont techniquement remplaçables par des systèmes existants.

Même chose dans la comptabilité, la finance, ou le juridique. L’IA ne remplace pas un avocat. Mais elle lit un contrat, repère les clauses sensibles, ou extrait les jurisprudences pertinentes… en quelques secondes. Là où un juriste junior mettait des heures.

Les radiologues, aussi, sont un cas emblématique. Une IA peut déjà détecter certaines anomalies sur des IRM ou des radios avec un taux de précision supérieur à celui de l’humain sur certains cas. Elle ne remplace pas le médecin. Mais elle l’assiste. Et elle lui permet de gérer 3 fois plus d’examens en un temps équivalent.

Dans les entrepôts, dans les fast-foods, dans la grande distribution… la robotisation est déjà bien implantée. Là encore, ce ne sont pas forcément des suppressions massives immédiates. Mais à chaque réorganisation, à chaque nouvelle implantation, la machine gagne du terrain.